Le deuxième anniversaire de Pirou

Deux ans. Notre petit homme a deux ans. Il n’a pas toutes ses dents. Il n’a peut-être pas non plus sa grosseur finale. Mais il a son propre foyer, ses jouets et beaucoup de doudous. Ça, c’est le bonheur!
Au fil des deux dernières années, Pirou m’a appris ce qu’est d’aimer un animal. Je n’en avais jamais eu auparavant et bien honnêtement, je ne comprenais pas le «trip». Même que je jugeais! J’ai déjà dit à une de mes amies : «Maintenant que tu es enceinte, vas-tu te débarrasser de ton chien?» Je me remémore ça et je me sens coupable. Mais bon, j’avais une bonne excuse : l’ignorance.
Cette même ignorance qui pousse les gens à me parler de leur amour indéfectible pour le bacon dès que j’explique avoir un cochon. Vous rencontrez ça souvent, vous, des gens qui vous parlent de leur amour pour la viande? Pour le prosciutto? Moi oui, depuis deux ans. Sans cesse.
L’ignorance qui nous pousse à croire que le cochon «pue» et qu’il est «sale». Quand Pirou pue, c’est qu’il a pété. L’humain pue pas mal, n’est-ce pas? Quand il est «sale»… hum… Pirou n’est jamais sale. Il prend son bain. Et pour le trou de bouette que vous imaginez, c’est que le cochon n’a pas de glande sudoripare. Il ne sue pas. Donc il se roule dans la boue pour s’assurer de ne pas avoir de coup de chaleur. Sauf Pirou. Sauf les cochons qui sont aimés. Eux, ils ont de la crème solaire!
Alors, revenons au principal : Pirou a deux ans. Il nous en a fait vivre de toutes les couleurs. Quand nous avons déménagé, cet été, il ne l’a pas pris. Non mais c’est quoi l’idée de changer de maison? Essayez donc de lui expliquer, vous, que celle-ci est plus grande, qu’elle est plus adaptée pour nos besoins, etc. Non, il ne voulait rien savoir.
Jusqu’à ce que l’hiver arrive et que monsieur découvre ce que nous appelons «son foyer». Oh! Alors là! Quelle belle idée, ce déménagement!
Je vous entends me demander ce que fait un cochon «qui ne veut rien savoir». Il le dit. Il fait des sons typiques d’un cochon frustré. Pirou est très vocal, d’ailleurs. Il nous jase ça! Et là, le jasage, c’était plus un monologue.
Pirou a aussi fait des pipis au mauvais endroit. Intentionnellement. Un cochon, c’est rusé. Intelligent, même.
Depuis qu’il a découvert son foyer, par contre, notre petit est (re)devenu un amour. Un vrai. Il nous colle. Il fait ses petites affaires tranquilles. Il est content.
Je vais peut-être sembler ésotérique, mais Pirou nous regarde dans les yeux. Droit dedans. Et il est content.
Donc aujourd’hui, moi, la fille qui ne comprenait rien aux gens qui adoptaient des animaux, je suis «presque» rendue végé et il m’arrive de me confier à un porc. Tout ça parce qu’il y a deux ans, une certaine Aïsha de Shipshaw a donné naissance à un beau petit bébé picoté.
Porcelet devenu grand, mais toujours aussi intelligent, gentil et adorable. Pirou est-il chanceux d’être tombé dans notre famille? Surement un peu. Sommes-nous chanceux qu’il soit tombé dans la nôtre? Assurément.
Bonne fête, petit cochon d’amour.

7 réflexions sur “Le deuxième anniversaire de Pirou”

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